Quand on change de pays, non seulement la langue et la culture changent, mais également les habitudes du quotidien.
L’eau
On oublie bien vite dans nos pays la chance qu’on a d’avoir de l’eau potable directement dans nos maisons/appartements. Ce n’est pas une chose à laquelle on pense, c’est tout simplement devenu normal.
Ici, ce n’est certainement pas le cas. Cependant, notre appartement est équipé de la tuyauterie pour disposer d’eau du robinet, ce qui est très pratique. Nous avons un réservoir d’eau dans la salle de bain qu’il faut régulièrement remplir et une pompe qui permet de donner la pression dans les tuyaux.
Par contre, il faut s’y faire un peu, la plupart du temps, l’eau est brune et si on laisse reposer un peu dans un récipient, un dépôt se fait dans le fond et on trouve parfois de petits vers de terre noirs… Bien sûr, on ne peut ni boire cette eau, ni l’utiliser pour nettoyer les fruits et légumes. Du coup, nous achetons l’eau en bouteille ; par ailleurs, nous avons installé un petit filtre permettant d’obtenir de l’eau plus propre pour nettoyer la nourriture. Malgré tous ces risques, nous n’avons encore jamais été malades jusqu’à maintenant et en sommes très reconnaissants!
La négociation
Ici, les taxis ne sont vraiment pas chers (CHF 2.60 pour un trajet au centre-ville d’environ 30-40 minutes), et on en trouve beaucoup. Comme il n’y a pas de compteurs, nos talents de négociateurs sont mis à l’épreuve. Cela nous permet aussi de tester nos progrès dans l’apprentissage de la langue.
Tout commence avec l’explication du lieu où on veut aller suivie de la question à quel prix le chauffeur est d’accord de nous transporter. Certains proposent un prix exorbitant parce que nous sommes étrangers ; ils essaient, c’est leur bon droit. Mais la plupart du temps, ce sont des prix raisonnables juste au-dessus du prix habituel. Donc la négociation commence. Si nous ne sommes pas trop pressés, nous obtenons en général le prix souhaité, car il y a toujours un taxi derrière qui sera prêt à nous prendre. Cependant, si deux à trois chauffeurs refusent, c’est que le prix est vraiment trop bas. Parfois, ils font mine de refuser, mais si on sait que c’est un prix raisonnable et qu’on tient ferme, ils finissent par acquiescer de la tête avec un sourire et par faire ce geste typique de la main qui veut dire aller, ok montez, on y va!